Stress, un état collectif
Le stress est un état collectif. L’humain s’est répandu partout sur la planète. Il est désormais impossible de vivre isolé du stress collectif. Cela veut avant tout dire que l'environnement dans lequel l’individu se trouve va déterminer en grande partie la façon dont il va se sentir, se comporter et le plus important, cet environnement va conditionner la manière dont l’individu se perçoit et se considère. En effet, l’environnement influence ce que l’individu pense être. Et donc, il est vital de quitter des contextes et des environnements qui au lieu d’élever l’être et de le voir tel qu’il est, l’abrutissent et le coincent dans des réalités qui lui sont étrangères. La seule façon d’échapper à cette pression et ce stress collectif serait de s’élever sur des niveaux vibratoires plus élevés. La tâche est peu aisée et il faut l’avouer fatigante.
A titre plutôt individuel également, un travail qui peut être entamé est celui de prendre conscience de ses propres modes de survie et des mécanismes de défenses inhérents (je conseille de se rendre sur les pages de Christine Calonne qui en parle merveilleusement bien).
Se rendre compte et observer son environnement avec clarté permet déjà de s’en détacher avant de le quitter définitivement s’il se révèle être purement toxique.
Retenue, revenue au naturel
La clé ici sera de revenir au vivant, aux cycles des saisons, au cycle quotidien - celui qui rythme les journées et qui est en parfaite adéquation avec ce dont l’être a besoin réellement. Le stress fait en effet osciller l'être entre un état de figement, de fuite et de combat qu’il est nécessaire d’identifier de prime à bord (voir mécanisme de survie) pour pouvoir ensuite jongler entre le faire et l’être, y remettre de la fluidité et marcher avec brio sur ce fil de funambule.
Lorsque l’on reste trop longtemps en état de figement et d’apathie, on risque d’y être tellement englué que notre force vitale disparait peu à peu. Pour la retrouver se mettre au service d'une cause plus grande est salvateur. Ici, à nouveau, il est primordial de ne pas tomber dans la cage « sauveur » du triangle de Karpman et de se plier en quatre pour revenir à la case départ et s’effondrer pendant des mois. Si l’individu tend plutôt au burn-out et à réagir de façon frénétique, à ne pouvoir se poser et à devoir être sans cesse dans le mouvement, la clé est de dialoguer avec les peurs, les schémas mentaux qui empêchent de contempler la vie telle qu’elle est dans toute sa splendeur et sa beauté.
Il s’agit purement et simplement d’écologie : de se comporter de façon durable et saine. On observe clairement à l’échelle individuelle ce qui se passe à l’échelle de la planète. La clé est d’équilibrer ses deux extrêmes : trouver l'équilibre entre figement et mouvement frénétique. La retenue vient questionner la foi que l’on a à laisser la vie se dérouler et à interférer le moins possible. Plus les intentions sont ancrées dans la foi et non dans les peurs; plus elles seront fortes, puissantes.
Cet exercice d’équilibriste permet à l’individu de goûter au graal, à la panacée : le calme, une paix profonde intérieure.
Calme - le calme de la vague
Les individus qui possèdent cette clé génétique sont les individus qui vont permettre au monde de se transformer. Ce sont eux qui ont la capacité par le calme qu’il dégage de ralentir la frénésie du monde. Ils vont proposer des alternatives, ils vont marcher un autre chemin et montrer la voie. Ils parleront d’écologie personnelle. Ils refuseront de se laisser aller à cette frénésie pour revenir à un rythme qui leur correspond. Par le calme et la paix qu’ils dégageront pour eux-mêmes, en eux-mêmes et pour les autres, ils auront la possibilité d’accéder non seulement aux dossiers des mondes mais aussi de percevoir la vérité (cf. gene key doubt-inquiry-truth). Cette clé génétique a la capacité d’apaiser les émotions et de ralentir la perception que l’on se fait du temps. S’il y avait une figure géométrique pour représenter ce siddhi, ce serait le torus et s’il y avait une image pour l’incarner, ce serait le bouddha sous son arbre.
Ahimsa, mes poussières d'étoile...
Chaleureusement vôtre,
Clara J.