La Clé 56, des distractions à l'intoxication : le chemin de l'enrichissement.
Voilà un cycle de neuf longues années qui s'entérinent...
2016... Où étions-nous en 2016 ? Que faisions-nous ? Qu'est-ce qui en nous a commencé à changer et à se transformer ?
2016... L'aube d'un jour nouveau, le début d'une saga de mises en lumière consécutive. Un retour intoxicant à soi.
Ces neufs années n'ont été qu'une série de tests et de jugements pour les individus et le collectif.
Ce mois de septembre 2025 - période de la vierge associée aux éclipses - invite à entrer au coeur du processus d'alchimisation, de sortir de ces boucles et d'en commencer de nouvelles.Aujourd'hui, la clé 56 s'invite sur le devant de la scène. Elle suggère de plonger littéralement au coeur de ses entrailles (les siennes et les nôtres). Buvons à sa source et laissons-nous intoxiquer par ses enseignements et les vibrations qu'elle dégage.
Comment sortir des distractions pour revenir à soi ?
A trop vouloir croquer la vie à la pleine dents et découvrir ce que l'on désire, qui l'on est vraiment et sa mission de vie, on finit par se perdre dans le méandre des multiples distractions que le monde place sur notre chemin. Une boucle de souffrance, de plaisirs et de désirs s'enclenche, nous plongeant dans un labyrinthe dont il est à la fois facile et difficile de sortir.
Simple parce qu'il suffit d'appuyer sur le bouton pause, de s'arrêter et se permettre d'en avoir marre de soi-même. Se rendre compte que l'on a marre de se repasser constamment les mêmes disques dans sa tête, que l'on a marre de voir sa vie se dérouler comme une mauvaise comédie mélodramatique et qu'il est temps que ce film pourri s'arrête. Difficile parce qu'il faut le vouloir et que parfois, il est plus facile de percuter un mur que de s'arrêter. L'enrichissement commence lorsque l'on arrête de vouloir à tout prix accomplir quoique ce soit. C'est renouer avec la sensation de s'ennuyer et de bailler aux corneilles afin d'aller au coeur de notre frustration la plus profonde et d'accepter cette intense insatisfaction. A force de se retrouver dans cet espace, on finit par se réjouir de choses insignifiantes et d'en rigoler, le coeur ouvert.
The Art of doing by doing nothing
Cette clé quelque part parle de la rencontre de l'eau et du feu. De deux éléments contraires qui s'annulent et in fine, se renforcent. C'est l'art de les combiner et de les équilibrer qui ouvre l'espace du champs infini des possibles. C'est l'art de faire les choses correctes au bon moment. Le fameux timing. Mais c'est avant tout, l'art de savourer la vie, de s'ouvrir à elle, de l'accueillir, de la rencontrer et de la vivre sereinement. Les miracles opèrent alors. On n'a besoin de rien faire, les choses se déroulent en alignement, seules, sans effort, sans contrôle. Certains appellent cela s'abandonner au grand mystère.
“To court the 56th Gift is to learn to appreciate all aspects of life, all its myriad layers and levels without judging them, without making any one better than any other. That’s the foundation we have to build – the cornerstone of Intoxication.” – Richard Rudd, 64 Ways
Cette clé est très physique et on peut ressentir dans le corps ce processus d'alchimisation (estomac et intestins). On commence par boire la vie, on l'ingère, on la digère, on la transforme en des nutriments vitaux et on laisse partir. On finit par apprécier chaque aspect de la vie, aussi bien les plus difficiles que les plus simples. Elle invite avant tout et surtout à plonger en soi-même où la seule distraction qui subsiste est celle de l'amour divin lui-même, celle de la fréquence la plus élevée de l'amour. L'intoxication commence au moment où on lâche la vie, où on accepte de mourir, où on comprend le paradoxe et le ridicule de la vie, au moment où on comprend qu'il n'y a pas de pourquoi et de comment, au moment où on se met au service sans chercher plus loin. Alors, on embrasse la vie, on la croque à pleines dents, on la savoure et on ne retient que l'essentiel. Les traumas, les peurs, les anxiétés, les inquiétudes, le stress se dissolvent.
A la prochaine respiration, on pourrait redevenir poussière.
Au plaisir de vous retrouver mes poussières d'étoile,
Clara J.