Des pensées inondent mon cerveau de TSA. A nouveau, je conduis de façon automatique sans vraiment me rendre compte du paysage qui défile mais en m'émerveillant de l'automne déjà bien avancé. Mes pensées abondent. Une en particulier surgit : je me rends compte à quel point les animaux, ces familiers qui nous accompagnent remplissent ce rôle de maitres spirituels patients, indulgents, aimants, et qui attendent que l'on se rende compte du plus essentiel et élémentaire.
Ils nous aident à nous rappeler et nous posent la question chaque fois que l'on s'égare : qui es-tu, qui sommes-nous, qui suis-je ?
Ces actions sont-elles alignées avec qui tu es ? Tes paroles et tes actes proviennent ils de la quintessence de ton être ou joues-tu le rôle que ton interlocuteur attend de toi ?
Oui, ils nous voient tels que nous sommes et dans le regard, nous percevons directement dès que nous nous écartons. Ils nous ancrent dans notre réalité et nous permettent de rester les deux pieds sur terre tout en observant les étoiles.
Ensemble, nous nous souvenons et ensemble nous avançons.
Avec une infinie patience, ils nous guident comme la nature elle-même, sans rien attendre en retour que de l'amour infini, de la douceur et une ouverture de coeur qu'il nous faut réapprendre.
A chaque pas, ils répondent présents.
A tous nos familiers, mes poussières d'étoiles, qui marchent avec nous et attendent patiemment que nous nous rappelions, que nous ayons le courage d'être qui nous sommes et de rayonner ensemble notre lumière.
Je vous embrasse,
Clara J.